saints Serge et Bacchus

Soldats romains martyrisés à Rusapha (Syrie) sous le règne des empereurs Dioclétien et Maximien (290).

Ayant refusé de participer à des sacrifices publics en l'honneur de Jupiter, il furent condamnés à mort par le préfet Antiochus. Serge fut chaussé de sandales dont la semelle avait été hérissée de pointes acérées et fut contraint de courir jusqu'à épuisement devant le char d'Antiochus avant d'être décapité. Quant à Bacchus, en raison de son nom, celui du dieu païen de la vigne et du vin, il fut jeté à terre, flagellé avec des épines et foulé aux pieds comme du raisin par la soldatesque déchaînée. Leur tombe à Résafé (appelée Sergiopolis) fut un très important lieu de pèlerinage pour les chrétiens orientaux. Leur culte, autrefois fort répandu dans l'ensemble de la chrétienté (voir par exemple les fresque de l'église de Berzé-la-Ville, en Saône-et-Loire), ne subsiste plus guère qu'en Orient, où ils furent saints patron des armées byzantines, et où de nombreuses églises étaient placées sous leur vocable (Le Caire, Istanbul (aujourd'hui mosquée Küçük Ayasofya Camii), Maaloula en Syrie, etc.).

L'Église célèbre leur fête le 7 octobre.