Pierre Jacques Étienne, vicomte Cambronne

Le général Cambronne
Le général Cambronne

Général français, pair de France (Nantes 1770-Nantes 1842).

Volontaire de 1791, il fait les campagnes des armées de la République, notamment en Vendée, où il déploie autant de valeur que d'humanité, en Irlande et dans la Confédération helvétique où il se distingue à la prise de Zurich. Il est proclamé 2e grenadier de France après la mort de La Tour d'Auvergne (1800).

Sous le premier Empire, il se distingue dans toutes les campagnes, au cours desquelles il est plusieurs fois blessé. Passé dans la garde en 1809, il devient général en 1813. Il suit l'Empereur à l'île d'Elbe et commande le bataillon de la garde qui l'y a suivi. À Waterloo, à la fin de la bataille, il commande le carré du 2e bataillon du 1er chasseur de la garde, est blessé grièvement et fait prisonnier, après avoir répondu aux sommations anglaises par l'apostrophe qui l'a rendu célèbre et dont il a néanmoins nié la paternité (« Merde ! La garde meurt mais ne se rend pas »). Rentré en France, il est traduit devant un conseil de guerre. Défendu par Berryer, il est acquitté. De 1820 à 1822, il commande la subdivision du Nord.

Pour en savoir plus, voir l'article Napoléon Ier.

Bataille de Waterloo
Bataille de Waterloo
Le général Cambronne
Le général Cambronne