Giuseppe Bonaviri

Romancier et poète italien (Mineo, Sicile, 1924).

Fils d'un tailleur, Giuseppe Bonaviri est un médecin cardiologue qui, parallèlement à ses études, a cultivé très tôt le goût pour l'écriture et a publié, au fil des années, de nombreux romans. Il s'est donné pour tâche de traquer la moindre parcelle de merveilleux que peut receler notre monde contemporain et la Sicile notamment. Romancier et poète « discret, ironique et farfelu », il a également collaboré à nombre de revues et quotidiens italiens.

Parmi ses œuvres les plus importantes figurent le Tailleur de la Grand-Rue (1954), où l'image de son père et la sienne propre se mélangent de façon névrotique, le Murmure des oliviers (1958), le Fleuve de pierre (1964), la Divine Forêt (1969), Des nuits sur les hauteurs (1971), L'isola amorosa (1973), La beffària (1975), le Dire céleste et le Poids du temps (1976), Dolcismo (1978) et O corpo sospiro (1983). La pensée dominante de l'œuvre de Bonaviri, celle qui emplit tout l'espace écrit, est celle de la mort. Pensée obsédante dont la pratique de la médecine le rapproche et l'éloigne tour à tour.