imprimatura

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Couche de couleur opaque, de ton uni, recouvrant uniformément le premier enduit et destinée à le protéger et à préparer l'effet de la peinture proprement dite.

L'imprimatura, ou fond teinté, fut très employée à partir de la seconde moitié du xvie s. ; elle était de préférence rouge, brune ou brun-noir. Titien, Rubens et Velázquez n'appliquaient ces couches de couleur opaque que sur des zones déterminées du support, dans certains cas, selon les effets de profondeur recherchés. La composition de l'imprimatura est variable : elle est tantôt un mélange d'huile, de céruse, de jaune de Naples (composition mentionnée par Vasari), tantôt un simple vernis teinté, tantôt une détrempe de tonalité claire.