couche picturale

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Elle est formée par l'ensemble des couches de peinture superposées qui se situent entre la préparation et le vernis protecteur. On distingue généralement, en partant de la préparation, les couches suivantes : la couche de l'esquisse, ou premier tracé, la couche du premier modelé (monochrome et à base de colle), une ou deux couches intermédiaires, localement colorées (à l'œuf, à la colle, en détrempe), la couche du modelé final (à l'huile). Cet ordre n'est pas toujours respecté : dans certaines techniques, l'application des couches et leur composition sont très différentes (peinture à l'encaustique, aquarelle, gouache). La peinture moderne " alla prima " s'exécute directement en une seule couche.

D'épaisseur variable, la couche picturale a un aspect qui dépend à la fois des liants employés (colles, émulsions, huiles, cire), de la grosseur des pigments et des moyens d'exécution choisis (au pinceau, au doigt, au couteau, à la palette) : Titien, par exemple, reliait l'ombre à la lumière par un dégradé très fin obtenu par frottis en se servant du pouce. On a classé les couches picturales, suivant leur épaisseur, en pâte, demi-pâte, frottis, glacis et vernis teinté.

La couche de finition est formée par une couche de vernis, peinture ou produit assimilé, destinée à rester en contact avec le milieu extérieur.