Maître de la Trinité de Londres

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Peintre autrichien (actif en Styrie au début du xve s. ).

Il est ainsi désigné d'après la remarquable Trinité peinte v. 1420, acquise en 1922 par la N. G. de Londres. Ce retable fut considéré par Ch. Holmes comme une œuvre d'origine bourguignonne ou française, mais est revendiqué en 1924 par W. W. Hugelshofer comme appartenant à l'école de Vienne. En font peut-être partie, mais peints par une autre main, les volets (la Vierge et l'Enfant, Saint Étienne, Saint Laurent et une Religieuse) du château de Rastenberg (Basse-Autriche). K. Oettinger attribue à ce maître la merveilleuse Madone à l'auréole de Saint-Lambert, d'inspiration colonaise (v. 1410, musée de Graz), et son volet avec des Saints et deux donateurs, attribution qui n'a pu être acceptée après la confrontation de ces œuvres lors de l'exposition du Conseil de l'Europe à Vienne, en 1962. G. Schmidt pense que, en dehors du tableau de Londres, aucune œuvre ne peut être attribuée au Maître avec certitude, mais rattache celui-ci à un grand atelier de Vienne où " Maître Hans " aurait également travaillé. La Trinité de Londres fut aussi attribuée au Maître du Panneau votif de Saint-Lambert.