Julio Le Parc

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Artiste argentin (Mendoza 1928).

Dès ses études aux Beaux-Arts, Le Parc s'intéresse aux mouvements d'abstraction argentins (Art concret — Invention et spatialiste). En 1958, il obtient une bourse du gouvernement français et se fixe à Paris. Il a déjà défini les principes de son attitude : analyse critique de la situation de l'artiste et de son rôle social, et tentative de dépasser ses contradictions par son engagement ; expérimentation continuelle.

Ainsi, en 1959, son travail à partir de séquences et de progressions comme critique constructive du libre choix des formes et de leur combinatoire lui confère une place marginale dans la naissance du Cinétisme.

Ayant toujours travaillé de façon étroite avec d'autres artistes, il donne une forme à cette action collective avec la fondation en 1960 du G. R. A. V. (Groupe de recherches d'art visuel), qui développe le rôle du spectateur et la diffusion de l'art dans l'espace public. Après la dissolution du groupe en 1968, il reprend, dès 1969, ses travaux sur la surface, avec des combinaisons de 14 couleurs selon des schèmes simples et fixes autour de thèmes tels que Ondes, Volumes virtuels. En 1974, ce travail se modifie avec la série des " Modulations ", où l'aérographe permet une apparence de volume qui sert tout un déploiement spatial de trames, d'ondulations, d'accumulations. Ses œuvres sont présentées au Moderna Museet de Stockholm et au M. A. M. de Rio (1968) ainsi qu'au M. A. C. de Mexico (1975). Une exposition Le Parc " les Années lumière ", a été présentée (Paris, espace Electra) en 1996.