Chuck Close

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Peintre américain (Monroe, Washington, 1940 – Oceanside, État de New York, 2021).

Il se forma à l'université de Washington, à l'université Yale (1960-1964) et à l'Académie des beaux-arts de Vienne, en Autriche (1964-1965). Sa première exposition personnelle a lieu en 1967 à l'Art Gal. d'Amherst (Mass.). Close se donne pour but de " transcrire l'information photographique en information peinte ", et ce dans des portraits très réalistes, tirés de photographies, accentuant tous les détails physionomiques. De novembre 1967 à avril 1970, il réalise dans le cadre de strictes contraintes techniques huit portraits en noir et blanc, de très grand format, en gros plan, selon une vision frontale, telles des photographies d'identité. L'année 1971 marque un retour à la couleur, toujours très contrôlée, Close n'en utilisant que trois, le rouge, le bleu et le jaune, qu'il superpose. La trame picturale forme alors une grille restant lisible, le même portrait, Robert, pouvant être traité en 154, 616, 2 464, 9 856 et 104 072 points (Robert 104 072, 1972-1974. New York, M. O. M. A.). À partir de 1977, pastel et aquarelle lui permettent d'utiliser une gamme de couleurs beaucoup plus vaste (Linda, 1977). Au cours des années 80, Close utilise diverses techniques pour matérialiser la figure sur la toile : les Finger Paintings (peintures au doigt), les pastilles de papier en noir et blanc (Georgia, 1982), les grilles d'unités de couleurs contrastées (série de portraits d'artistes, tels Alex Katz, Cindy Sheramn, Francesco Clemente, exposés en 1987, New York, Pace Gallery). Présentée dans de nombreuses expositions internationales dont la Documenta de Kassel en 1972 et 1977, son œuvre a fait l'objet d'une exposition à Minneapolis en 1981.