François Boisrond

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ».

Peintre français (Paris 1959).

François Boisrond reçoit jusqu'en 1981 l'enseignement de l'École nationale des arts décoratifs de Paris. Il y rencontre Hervé Di Rosa, avec lequel il se lie d'amitié. Leurs goûts communs pour la bande dessinée, la télévision, la culture dite de masse les rattachent, aux côtés de Robert Combas et de Rémi Blanchard, à ce mouvement que la critique appelle, à l'époque, la Figuration libre. Pour François Boisrond, le dessin structure la peinture. Il réalise de nombreuses études préparatoires à des toiles de grand format dont les images sont réparties en séquences comparables à des séries de photogrammes. Les scènes et les objets quotidiens, les autoportraits et les portraits de ses proches constituent les sujets essentiels de ses peintures. Avec le souci d'une simplification des formes dont témoigne l'art de l'affiche, elles illustrent un monde clos et paisible où foisonnent les petits détails de la réalité quotidienne. L'atelier, la maison, la rue, le couple, les vacances sont les images d'une biographie personnelle volontairement converties en purs stéréotypes cités par l'artiste en tant que tels. Boisrond a créé des images sur des supports et pour des événements très divers : publicités télévisuelles, affiches, tissus, peintures murales réalisées avec Di Rosa, livres pour enfants.