les Villes tentaculaires

Recueil de poèmes d'Émile Verhaeren (1895).

Rompant avec le pur symbolisme de ses premières œuvres, dont il ne conserve que le vers libre et l'idéalisme de principe, Émile Verhaeren s'oriente vers le spectacle des transformations liées à l'ère industrielle. Témoin de son temps, il chante la misère urbaine, les mouvements ouvriers et les pays miniers, mais aussi l'exaltation que provoque le décor grandiose de l'urbanisme moderne : le port, la Bourse, les spectacles, le bazar, les usines, la cathédrale… Visionnaire, le poète prédit, dans la dernière partie du recueil, la réconciliation de la campagne et de la société nouvelle.