octave brisée ou octave courte

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

On désigne indifféremment par l'un de ces termes une particularité de certains claviers anciens d'orgue ou de clavecin. L'octave la plus grave, réduite de mi 1 à ut 2, y avait l'apparence habituelle, mais était accordée différemment de son aspect visuel :

ce qui raccourcissait l'écart de la main et permettait de jouer rapidement une gamme de do majeur par simple glissement des doigts sans déplacement de main ni passage de pouce. Ce passage était rendu difficile par l'exiguïté des touches, de sorte qu'il est resté peu pratiqué jusqu'à l'allongement de celles-ci, généralisé au début du xixe siècle.