cauda

(lat. ; « queue »)

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Terme employé au Moyen Âge avant de passer dans l'usage sous sa forme italienne coda avec un sens légèrement dérivé.

1. Au sens latin primitif, le mot cauda est employé, dans la musique non liturgique, pour désigner une partie mélismatique sur l'une des syllabes du texte chanté. Après l'Ars antiqua, la ballade du xive siècle et la frottola italienne du xve ont généralisé la cauda terminale, ce qui a provoqué le glissement de sens vers la forme italienne ultérieure coda.

2. Dans la notation mensurale du xiiie au xvie siècle, la cauda est un trait vertical (haste) affectant certaines notes ou ligatures, et dont la forme est empruntée à la virga.