Jean Belime, dit André Cœuroy

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Musicologue et critique français (Dijon 1891 – Latrecey 1976).

Élève de Max Reger à Leipzig, agrégé d'allemand, il fonda, en 1920, la Revue musicale avec Henry Prunières, il en fut le rédacteur en chef jusqu'en 1937, et collabora à Ère nouvelle de 1920 à 1925, à Paris-Midi de 1925 à 1939 et à Gringoire de 1927 à 1939. Il dirigea la section musicale de la Société des Nations (1929-1939) et fut maître de conférences à Harvard (1930-31). Directeur de collections d'ouvrages sur la musique, il écrivit lui-même de nombreux livres et traduisit de l'allemand le Debussy de Heinrich Strobel, ainsi que les Souvenirs de Bruno Walter.

Esprit très ouvert, curieux de toute nouveauté, André Cœuroy s'est, un des premiers, intéressé au jazz, au disque, à la radio. Il a consacré une grande partie de ses travaux à l'étude du romantisme. Il s'est attaché à définir les relations des écrivains avec les musiciens et, dans plusieurs de ses ouvrages (Musique et littérature, Appels d'Orphée, Wagner et l'esprit romantique), il a fait œuvre d'historien de la littérature autant que de musicologue.