William Boyce

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Compositeur et organiste anglais (Londres 1710 – id. 1779).

Élève de Maurice Greene et de Johann Christoph Pepusch, il poursuivit ses études musicales malgré un début de surdité. Nommé, en 1736, compositeur de la chapelle royale, pour laquelle il composa de nombreux services et anthems, il reçut, l'année suivante, la charge des trois ensembles de Gloucester, Worcester et Hereford, connus sous le nom de Three Choirs. En 1755, il succéda à Greene comme maître de musique du roi. Mais, à partir de 1769, sa surdité empirant, il se retira à Kensington afin de se consacrer à son célèbre recueil de musique d'église Cathedral Music (3 vol., 1760-1778). Grâce à cette collection, le répertoire sacré de l'Église anglicane des xvie, xviie et xviiie siècles put être en grande partie conservé.

Si Boyce fut l'un des meilleurs compositeurs anglais du xviiie siècle, son œuvre a souffert de la présence, en Angleterre, de la personnalité immense d'Haendel. Ses huit symphonies à 8 parties demeurent aujourd'hui des œuvres originales et inspirées. Boyce composa également une soixantaine d'anthems, des services, des ouvertures, 12 sonates en trio, des pièces d'orgue et de clavecin, une cinquantaine d'odes, de la musique théâtrale, des airs, cantates, duos, contenus dans un recueil intitulé la Lyra britannica.