école de Notre-Dame

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la musique ».

Nom donné à l'ensemble des compositeurs qui, entre 1160 et 1270 environ, ont illustré la prédominance parisienne dans le domaine de la polyphonie et de la lyrique latine chantée, en s'appuyant sur l'exemple des déchanteurs de Notre-Dame de Paris, dont les plus célèbres furent les maîtres Albert vers 1140, Léonin vers 1160 et surtout, avant 1199, Pérotin, dit le Grand, peut-être surnom d'un préchantre Pierre qui mourut en 1236. Les œuvres de l'école de Notre-Dame comportent un riche répertoire d'organa, de conduits à une ou plusieurs voix, et plus tardivement de motets, conservés dans une dizaine de manuscrits, dont les principaux sont à Florence, Madrid, Wolfenbüttel, Saint Andrews (Écosse) et Burgos (Las Huelgas, copie tardive du xive s.). Des débris d'un manuscrit qui devait avoir plus de 700 pages ont été retrouvés à Châlons-sur-Marne.