hyperhidrose

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Augmentation anormale de la sécrétion de sueur par la peau.

Les hyperhidroses généralisées sont le plus souvent sans cause connue. Cependant, elles sont parfois un signe de maladie hormonale (hyperthyroïdie, diabète) ou infectieuse (tuberculose, brucellose) ou encore d'une lésion de l'hypothalamus.

Les hyperhidroses localisées sont favorisées par le stress et la chaleur ; celles des aisselles atteignent surtout la femme ; l'hyperhidrose palmoplantaire (paume des mains et plante des pieds) commence à la puberté et s'atténue après 40 ans.

Traitement

Le traitement de l'hyperhidrose est tout d'abord celui d'une éventuelle cause. Les autres cas, s'ils sont bénins, ne nécessitent que l'application locale de badigeons de sels d'aluminium ou de préparations à base de formol, toutefois irritants à la longue. Le traitement des cas plus gênants est l'ionophorèse (technique consistant à tremper les mains et/ou les pieds dans de l'eau ordinaire traversée par un courant spécial qui entraîne la diffusion d'ions à travers la peau), pratiquée 3 fois par semaine puis, d'une manière plus espacée, pendant quelques semaines, voire quelques mois. Il est possible de poursuivre ce traitement au domicile du patient. Dans le cas de l'hyperhidrose des aisselles, on peut également réaliser un pelage chirurgical des glandes sudoripares. D'autres méthodes sont possibles, mais d'efficacité variable et à l'origine d'effets indésirables : médicaments anticholinergiques ; ablation chirurgicale des nerfs sympathiques responsables du déclenchement de la sueur.