alvéolite pulmonaire

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Inflammation des alvéoles pulmonaires.

Causes

Suivant leur cause, on distingue plusieurs types d'alvéolite pulmonaire. Une alvéolite d'origine infectieuse – cas le plus fréquent – est appelée pneumopathie infectieuse bactérienne, virale ou parasitaire. Une alvéolite d'origine inflammatoire sans infection est appelée pneumopathie interstitielle chronique ou aiguë. Certains allergènes respiratoires (déjections d'oiseaux, moisissures du foin, etc.) sont responsables d'une alvéolite nommée pneumopathie d'hypersensibilité ou alvéolite allergique extrinsèque. Les alvéolites inflammatoires peuvent se compliquer de fibrose pulmonaire avec insuffisance respiratoire.

Symptômes et diagnostic

L'alvéolite réduit l'élasticité des poumons pendant les deux temps de la respiration et diminue l'efficacité du transfert des gaz entre les poumons et les vaisseaux qui les irriguent. Elle entraîne le plus souvent un essoufflement à l'effort et une toux sèche. À l'examen, l'alvéolite se traduit par des râles localisés à l'auscultation et une réduction de la capacité respiratoire habituellement sans obstruction des bronches.

En dehors des causes infectieuses, le diagnostic nécessite une tomodensitométrie thoracique, une bronchoscopie avec un lavage bronchiolo-alvéolaire et plus rarement une biopsie pulmonaire. En cas de pneumopathie d'hypersensibilité, une analyse de sang peut être réalisée pour retrouver des anticorps spécifiques d'un allergène.

Traitement

Selon la cause, le traitement peut reposer sur des antibiotiques (alvéolite infectieuse), l’éviction de la cause, voire des corticoïdes (alvéolites extrinsèque ou inflammatoire).