épitaphe

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Petit poème en forme d'inscription funéraire qui, dès l'Antiquité, témoigne d'un double caractère : religieux et moral (Anthologie grecque), satirique et facétieux (Marot). Si l'épitaphe peut évoquer un animal familier (le moineau de Catulle, la chienne de Martial, la belette de Saint-Gelais), elle s'adresse le plus souvent à la mémoire d'un protecteur ou d'un ami (Ronsard, Belleau, Baïf), ou s'érige comme un monument plus mélancolique ou plus ironique que l'auteur consacre à sa propre mémoire.