Arnulf Øverland

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain norvégien (Kristiansund 1889 – Oslo 1968).

Entré dans le groupe rassemblé autour de la revue Mot Dag, Øverland adhère au communisme et écrit une poésie de combat, parallèlement à des poèmes plus lyriques ; il emprunte aussi bien au conte populaire qu'à une littérature exigeante. Ces diverses tendances donnent aussi bien la monumentalité de Commandements (1929) que l'amertume de Je te conjure (1934), sorte d'examen de conscience angoissé. Front rouge (1937) est un recueil engagé et, sous l'Occupation, Øverland devient le poète de la Résistance, déporté à Sachsenhausen. À la Libération, ses poèmes de guerre, réunis dans Nous survivrons à tout (1945), font de lui le « poète national ». Il reste cependant un combattant : contre le stalinisme et l'impérialisme soviétique, en particulier au moment de l'invasion de la Hongrie, et, dans un autre domaine, contre les tentatives de réforme de la langue.