Salah Stétié

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Poète, essayiste, critique et romancier libanais de langue française (Beyrouth 1929 – Le Tremblay-sur-Mauldre, Yvelines, 2020).

Il réside actuellement en France, où il a fait ses études supérieures, après avoir évolué dans les milieux diplomatiques en tant que représentant du Liban auprès de l'Unesco. Il est membre de l'Association internationale des critiques d'art. Salah Stétié a obtenu le prix de l'Amitié franco-arabe en 1973 pour les Porteurs de feu (1972), le prix Max Jacob en 1981 pour Inversion de l'arbre et du silence (1980), et en 1995, l'Académie française lui a décerné son Grand Prix de la francophonie pour l'ensemble de son œuvre : la Mort abeille (1972), l'Eau froide gardée (1973), André Pieyre de Mandiargues (1978), Fragments (1978), Obscure lampe de cela (1979, 1994), la Unième Nuit (1980), Ur en poésie (1980), l'Être poupée suivi de Colombe aquiline (1983), Firdaws : essai sur les jardins et contre-jardins de l'islam (1984), Nuage avec des voix (1984), Archer aveugle (1986), Lecture d'une femme (1988), l'Autre côté brûlé du très pur (1992), le Voyage d'Alep (1992), l'Interdit (1993), le Nibbio ou la méditation des imaginaires (1993), Rimbaud, le huitième dormant (1993), Réfraction du désert et du désir (1994), la Nuit du cœur flambant, la Terre avec l'oubli (1995), l'Ouvraison (1995), Un suspens de cristal (1995), le Calame (1997), Hermès défenestré (1997), Sauf erreur (1999).