Maxime Planude

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain byzantin (Nicomédie v. 1260 – Constantinople 1310).

Érudit passionné de culture latine, il fut ambassadeur à Venise (1296). Il a laissé de nombreuses études consacrées aux écrivains classiques, des traductions en grec de César, Cicéron, Ovide, des traités théologiques contre l'Église romaine (les Quatre Syllogismes). Son recueil d'épigrammes grecques (Anthologie planudéenne), composé de poèmes empruntés aux anthologies d'Agathias et de Képhalas, et choisis en fonction de préoccupations morales, connut un très grand succès en Orient, et en Occident, de l'édition de Jean Lascaris (1494) à celle d'Henri Estienne (1566), elle servit de modèle ou de catalyseur d'inspiration aux poètes humanistes et renaissants (Muret, Ronsard, Baïf). Il a laissé une intéressante correspondance (121 lettres écrites entre 1292 et 1300).