Grigol Zurabis dze Orbeliani

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Poète géorgien (Tiflis 1804 – id. 1883).

Arrière-petit-fils du roi Erek'le II par sa mère, il est exilé cinq ans pour avoir participé à la conspiration antitsariste de 1832. Lieutenant-général d'infanterie de l'armée russe, il combat au Daghestan contre Chamyl (1838-1859). Gouverneur du Caucase, il calme par le dialogue la colère des miséreux de Tiflis accablés d'un nouvel impôt. Dernier représentant, dans les années 1860, des Anciens (les Pères) contre les Modernes (les Fils), il laisse une œuvre très variée. Nostalgique d'un passé qu'il idéalise (Sadghegrdzelo Toast, 1827-1870 ; À Iarali, 1832), il chante avec mélancolie (À ma sœur Ephemia, 1835) la beauté des paysages et la grandeur de l'histoire de son pays (le Visage de Tamar-roi dans l'église de Betania, 1877) et la vie difficile du petit peuple (l'Ouvrier Bokuladze, 1877).