saint Grégoire de Nazianze

dit le Théologien

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Docteur de l'Église grecque (Arianze, Cappadoce, v. 330 – id. v. 390).

Après des études à Césarée, où il se lia d'amitié avec Basile, à Alexandrie et à Athènes, où il rencontra le jeune Julien (le futur empereur), il devint rhéteur, se tourna vers la vie ascétique (près de Basile, à Annisi), puis fut ordonné prêtre par son père, l'évêque de Nazianze, et enfin désigné par Basile bien malgré lui comme évêque de Sasimes. À la mort de son père, il devint à son tour évêque de Nazianze (374), charge qu'il délaissa un temps pour se retirer à Séleucie d'Isaurie, puis occupa quelques mois le siège de Constantinople (381), où, avec l'appui de l'empereur Théodose, il rétablit l'orthodoxie, avant de se retirer. Épris de savoir et de rhétorique, il a laissé des poèmes théologiques et autobiographiques, des Lettres, qui éclairent sa personnalité sensible au charme de la nature et de la solitude, et des Discours, dont les Invectives contre Julien et les cinq Discours théologiques dans lesquels il définit le dogme de la Trinité.