Jean Grosjean

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain français (Paris 1912 – Versailles 2006).

Ajusteur, voyageur au Moyen-Orient (1936-1937), prêtre (1939), il quittera l'Église en 1950, mais cherchera, par la poésie, à retrouver l'essence de l'élan religieux (Terre du temps, 1946 ; Hypostase, 1950 ; Apocalypse, 1962 ; Élégies, 1967 ; la Gloire, 1969). Traducteur d'Eschyle, de Sophocle et du Coran, il poursuit, à travers des textes qui sont autant des romans d'aventures intérieures que des poèmes philosophiques, le tracé de son itinéraire spirituel vers Dieu (le Messie, 1974 ; les Beaux Jours, 1980 ; Élie, 1982 ; Pilate, 1984 ; Samson, 1989 ; la Lueur des jours, 1991 ; Nathanaël, 1996). Traducteur (grec ancien, hébreu, arabe, anglais), Grosjean a aussi publié des biographies de personnages historiques (Clausewitz, Kleist) ou bibliques (Jonas).