James Patrick Donleavy

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Romancier américain (New York 1926).

Il donne à ses récits, où percent des échos de Sterne et de Joyce, une touche d'humour par l'alliance de la notation vériste et du rêve ou de la fantaisie. Dès l'Homme de gingembre (1955), il fait la critique des conventions bourgeoises américaines à travers des personnages baroques en quête de plaisirs matériels, mais toujours insatisfaits et obsédés par la mort. Un homme singulier (1963), les Béatitudes bestiales de Balthazar B. (1968), les Destinées de Darcy Dancer (1977), les nouvelles de Voici mon créateur, la molécule folle (1964) ajoutent au comique le sordide et l'âpreté, explicites dans le Code non expurgé, manuel complet de survie et de savoir-vivre (1975), Schultz (1980), Leila (1983), Mon Irlande avec tous ses péchés et certaines de ses grâces (1986).