Congo

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Dès 1950, la revue Liaison a été une tribune pour de nombreux écrivains, Paul Lomami-Tshibamba, Jean Malonga (la Légende de M'Pfoumou Ma Mazono, 1954), Guy Menga, dramaturge et romancier (la Palabre stérile, 1969 ; les Aventures de Moni-Mambou, 1971 ; Case de Gaulle, 1985), Sylvain Bemba (Tarentelle noire et Diable blanc, 1976 ; Léopolis, 1984). Poète, Jean-Baptiste Tati-Loutard écrit aussi des nouvelles (Chroniques congolaises, 1974). La poésie est représentée par Théophile Obeng, Maxime N'Debeka et, surtout, Tchicaya U Tam'Si, un des grands poètes africains d'expression française, également nouvelliste (la Main sèche, 1980) et romancier (les Cancrelats, 1980 ; les Phalènes, 1984). Le roman est aussi représenté par Emmanuel Dongala (Un fusil dans la main, un poème dans la poche, 1973 ; Jazz et Vin de palme, 1982 ; Les petits garçons naissent aussi des étoiles, 1998). Henri Lopes, d'abord très classique, renouvelle audacieusement son écriture, du Pleurer-rire (1982) au Chercheur d'Afriques (1990). Sony Labou Tansi, lui, va beaucoup plus loin dans le bouleversement radical des techniques du récit (la Vie et demie, 1979 ; l'Antépeuple, 1983). Daniel Biyaoula (l'Impasse, 1997 ; Agonies, 1998) donne une tonalité désespérée au thème de l'exil.