le Désert des Tartares

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Drame de Valerio Zurlini, avec Jacques Perrin (lieutenant Drogo), Giuliano Gemma (commandant Mattis), Vittorio Gassman (colonel Filimore), Max von Sydow (capitaine Hortiz), Helmut Griem (lieutenant Siméon), Laurent Terzieff (lieutenant Amerling), Jean-Louis Trintignant (médecin-major Rovine), Philippe Noiret (le général), Fernando Rey (Nathanson).

  • Scénario : André Brunelin, Jean-Louis Bertucelli, d'après l'œuvre de Dino Buzzati
  • Photographie : Luciano Tovoli
  • Décor : G. Bartolini-Salimberi
  • Musique : Ennio Morricone
  • Montage : Raimondo Crociani
  • Pays : France
  • Date de sortie : 1976
  • Son : couleurs
  • Durée : 2 h 15

Résumé

Le lieutenant Drogo vient d'être affecté à un poste frontière perdu aux limites du « désert des Tartares ». Malgré son désir de partir, il est bientôt envoûté par l'atmosphère étrange du poste et la menace irréelle de l'invasion de ces Tartares, que le capitaine Hortiz a aperçus une fois, à la tombée du jour. Lorsqu'enfin Drogo prend la responsabilité du poste, il est miné par la maladie et doit quitter la forteresse, le jour même où les Tartares, enfin, attaquent en force.

Commentaire

La mise en scène de Valerio Zurlini, dénuée de toute emphase et soucieuse avant tout de magnifier l'humain, séduit par sa sérénité. Symbole d'une attente dérisoire en marge de la vraie vie, le poste perdu est un lieu magique auquel la ville morte de Bam, en Iran, prête ses splendeurs maléfiques et ses charmes intemporels.