Comme on voit / comme on le voit : le pronom le est facultatif. On dit aussi bien il est là, comme vous voyez que il est là, comme vous le voyez.
Il ferait beau voirque (+ subjonctif), il ferait beau voir (+ infinitif) = il ne manquerait plus que (de), appartient au registre soutenu. Il ferait beau voir qu'il vienne me demander un service, après cela ; il ferait beau voir quelqu'un d'aussi désintéressé jouer les hommes d'affaires.
Voir marquant l'insistance. Dans l'expression orale familière, voir est souvent employé après certains verbes à l'impératif (attendre, dire et certains verbes de perception, notamment) pour marquer l'insistance : attendez voir, regarde voir, écoutez voir, dites voir, voyons voir.
Voir à ce que (+ subjonctif), voir à (+ infinitif) = veiller à, songer à. Voyez à ce qu'ils aient tout ce qui leur est nécessaire ; il faudrait voir à terminer à l'heure. - La formule plaisante il faudrait voir à voir (= il faut tâcher d'être vigilant, attentif, sérieux, etc.) est familière.
Pour voir, employé seul en fin de phrase exclamative, avec diverses nuances de plaisanterie, d'ironie, de défi, etc., est familier : fais-le toi-même, pour voir ; essaye un peu, pour voir.
recommandation :
Éviter *voir après au sens de « venir chercher, demander, chercher à rencontrer ». Dire : il est venu me chercher, il m'a demandé, il voulait me voir (et non *il voulait voir après moi).