Journal de l'année Édition 2003 2003Éd. 2003

Outre la France, sortie sans gloire dès les matches de poule, d'autres pays ont vite trébuché. L'Argentine, l'un des favoris, n'est pas sortie vivante du fameux « groupe de la mort » qui comprenait également l'Angleterre, la Suède et le Nigeria. Le Portugal a buté contre deux révélations, les États-Unis et la Corée du Sud, cette dernière, portée par une vague d'hystérie patriotique inédite dans l'histoire de la compétition, s'offrant également le scalp de l'Italie puis celui de l'Espagne.

L'arbitrage en question

Outre ces fausses notes sportives qui ont découragé des millions de téléspectateurs déjà victimes du décalage horaire, la Coupe du monde a souffert d'autres bévues. Les matches se sont souvent déroulés dans des stades peu remplis, mais c'est surtout l'arbitrage qui a été le point noir de la compétition. Déjà montrés du doigt lors des matches de poule – Croatie-Italie, par exemple –, les arbitres ont continué à commettre de lourdes erreurs, grossies par le prisme de la télévision. C'est ainsi que la Corée du Sud a éliminé l'Italie puis l'Espagne grâce à un arbitrage favorable des hommes en noir. Au point que le président de la FIFA, Sepp Blatter, a promis des réformes et stigmatisé le manque d'expérience de certains arbitres, notamment ceux originaires des petits pays, privés de sélection à partir des demi-finales.