Jacques Doillon

Cinéaste français (Paris 1944).

Représentant d'un cinéma contestataire, auquel il donne une facture très personnelle dès les Doigts dans la tête (1974), il affiche sa prédilection pour les espaces clos. Il peint les passions jusqu'au paroxysme en fustigeant les conventions et se veut le cinéaste de l'adolescence : la Femme qui pleure (1978), la Pirate (1984), la Puritaine (1986), le Petit Criminel (1990), Ponette (1996), Carrément à l'ouest (2001), Raja (2003). Il est aussi l'auteur de plusieurs courts métrages qui contribuent à affiner son esthétique.