Pierrot lunaire

Cycle de 21 poèmes d'Arnold Schönberg, sur des textes d'Albert Giraud (traduction O. E. Hartleben).

Célèbre pour la technique vocale mi-chantée mi-parlée qu'il met en œuvre – inventée par Schoenberg sous le nom de Sprechgesang (« chant parlé »), le Pierrot lunaire est écrit pour voix et cinq instruments, dans un climat expressionniste inspiré de la chanson de cabaret. Proche du mélodrame, il engage la recherche d'une expression vocale nouvelle, appuyée par une écriture atonale et le recours à un dispositif instrumental inusuel, caractéristiques que développeront plus encore les musiciens de la seconde moitié du xxe s. (tel Boulez dans le Marteau sans maître), qui exploiteront toute la gamme des moyens vocaux, bien au-delà du chant (souffle, claquement de langue, murmure, rire…).

  • 1912 Pierrot lunaire, œuvre de A. Schoenberg.