Diane chasseresse

Sculpture de Jean-Antoine Houdon (1780). Bronze, 192,9 cm de haut. Louvre, Paris.

Houdon fait souffler un vent de naturalisme dans la sculpture française de la seconde moitié du xviiie s. Avec pour toute parure son arc et un croissant de lune fiché dans sa coiffure, nue sans être impudique, la chasseresse est saisie dans l'élan d'une course légère et harmonieuse. Mais cette Diane est femme avant d'être déesse. Houdon a le sens du réel et de la chair. Là, réalisme et idéalisation s'unissent en une synthèse réussie, laissant deviner le passage du baroque au néoclassicisme.

À la fondation Gulbenkian, à Lisbonne, se trouve conservée une version en marbre de cette œuvre.