sialographie

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Examen radiographique des canaux excréteurs d'une glande salivaire.

Une sialographie peut être pratiquée sur une glande parotide (glande située derrière la branche verticale du maxillaire inférieur) ou sur une glande sous-maxillaire (glande située derrière la branche horizontale du même maxillaire).

Une sialographie sert essentiellement à visualiser une lithiase (présence d'un calcul) salivaire dans un canal excréteur, le canal de Wharton pour la glande sous-maxillaire ou le canal de Sténon pour la glande parotide. Elle peut également être pratiquée en cas de sécheresse buccale.

Préparation et déroulement

Le médecin introduit un fin tube creux dans l'orifice naturel du canal excréteur de la glande salivaire. Par celui-ci, il injecte lentement un produit de contraste iodé, opaque aux rayons X, qui se répand dans le canal puis dans toutes ses ramifications. Plusieurs clichés sont pris pendant ce temps. Un dernier cliché est pris lors de l'évacuation du produit par la glande, environ 45 minutes après. Cet examen dure à peu près une heure. Les résultats sont connus au bout de 24 heures.

Contre-indications et effets secondaires

La quantité de rayons X reçus pendant une sialographie est minime. Cependant, en raison des risques que présentent ces rayons pour le fœtus, on fait porter aux femmes enceintes, durant l'examen, un tablier de plomb qui protège tout le ventre. En cas d'allergie à l'iode contenue dans le produit de contraste, le médecin prescrit un traitement préventif que le sujet suit pendant les trois jours qui précèdent l'examen.

Cet examen est indolore. L'injection du produit de contraste s'accompagne d'une sensation de chaleur et de dilatation de la glande, qui s'estompe rapidement. Un léger gonflement de la glande, rendant celle-ci plus sensible, peut persister pendant quelques heures.