lucite

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Affection cutanée déclenchée par l'exposition de la peau au soleil.

Différents types de lucite

Le terme de lucite recouvre trois affections distinctes.

La lucite estivale bénigne provoque des petites taches rouges, légèrement saillantes, ressemblant parfois à de l'urticaire, ou de très petites « cloques », associées à de vives démangeaisons. Elle touche surtout la femme entre 25 et 40 ans, après la première exposition solaire brutale ou prolongée de l'année, et respecte habituellement le visage.

La lucite polymorphe, plus grave, atteint l'homme ou la femme adulte et débute entre 12 et 24 heures après la première exposition solaire du printemps. Elle prend la même forme que la lucite estivale bénigne mais peut se compliquer d'eczéma, d'urticaire, de lichen ou de prurigo. Les lésions démangent fortement.

La lucite hivernale bénigne est une éruption du visage touchant les sujets jeunes, le plus souvent fillette ou jeune fille de moins de 15 ans, survenant après une exposition brutale au soleil au-dessus de 1 500 mètres d'altitude. Elle se traduit par des plaques rouges et violacées souvent gonflées, semblables à de l'urticaire, qui apparaissent sur le front, les tempes, les pommettes, les oreilles et qui démangent.

Traitement et prévention

Ces affections sont traitées par les antihistaminiques, par voie orale, et par des applications locales d'anti-inflammatoires. Les lésions disparaissent en quelques jours. La prévention comprend, d'une part, la protection contre le rayonnement solaire (crèmes), d'autre part des médicaments administrés par voie orale (antipaludéens de synthèse, caroténoïdes) et des séances de puvathérapie (association d'une exposition aux rayons ultraviolets A et de psoralènes) avant d'exposer la peau au soleil.