loase ou filariose à loa-loa

Loase
Loase

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Maladie parasitaire africaine due à l'infestation par une filaire parasite, la loa-loa.

La loase ne sévit que dans certaines régions d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale.

Contamination

La maladie se transmet par la piqûre d'un taon, le chrysops, qui, en se nourrissant, prélève des larves appelées microfilaires dans la circulation sanguine des sujets atteints. Le taon vit au bord des rivières, dans les régions forestières, et sa piqûre est difficilement évitable.

Les microfilaires grossissent dans l'organisme et deviennent des vers de 2 à 7 centimètres de long, qui se déplacent en permanence sous la peau, où ils sont visibles, et sous la conjonctive de l'œil.

Signes et symptômes

Le déplacement du ver dans l'organisme provoque des placards inflammatoires sur le thorax, les mains et les avant-bras, notamment, connus sous le nom d'œdèmes de Calabar.

Le malade se plaint de démangeaisons, de gonflements transitoires des bras, des avant-bras, de la face et du thorax. Le passage d'un ver sous la conjonctive de l'œil cause un œdème douloureux mais bénin.

Diagnostic et traitement

Un examen microscopique du sang permet d'identifier facilement les microfilaires. Le traitement est généralement réservé aux personnes très gênées par la maladie et qui ne sont plus exposées à une nouvelle infestation. Il n'est pas systématique, la maladie étant bénigne. Il se fait à l'hôpital et le médecin prescrit en général, à des doses progressivement croissantes, de la diéthylcarbamazine ou de l'ivermectine. Ces substances tuent les microfilaires mais doivent être administrées avec précaution, car elles peuvent déclencher des réactions allergiques parfois graves.