coup de chaleur

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Ensemble de symptômes dus à une exposition excessive à la chaleur.

Le coup de chaleur est particulièrement grave chez l'enfant de moins de deux ans, dont la régulation thermique est mal assurée, ses réserves organiques en eau étant faibles. Il concerne également l'adulte et survient le plus souvent après une exposition prolongée au soleil (plage, court de tennis, etc.). Chez les personnes âgées, il est très dangereux, ce qu'a illustré la canicule en France en août 2003 pendant laquelle 15 000 d'entre elles sont décédées, surtout en institution.

Causes et symptômes

Les circonstances favorisant un coup de chaleur sont multiples : promenades intempestives aux heures chaudes de l'été, voyages confinés en automobile, pièces exiguës sans aération, chauffage excessif en hiver.

Quatre facteurs concourent à son déclenchement : la chaleur sèche avec degré hygrométrique bas, la durée d'exposition à cette chaleur, l'absence d'aération, l'abus de vêtements et de couvertures.

Le coup de chaleur se manifeste par une température rectale supérieure à 40 °C, un faciès grisâtre, une peau sèche et brûlante, des yeux cernés, une adynamie (faiblesse musculaire), une prostration. Il peut se compliquer de crises convulsives.

Traitement et prévention

Le coup de chaleur est traité par une réhydratation par voie veineuse et nécessite, le plus souvent, une hospitalisation.

Chez les nourrissons, la prévention repose sur le port de vêtements légers par temps chaud, l'emploi d'un drap comme couverture, l'aération et l'humidification de l'endroit où ils se trouvent, la prise de nombreux biberons d'eau entre les repas.

Chez l'adulte, il est recommandé en cas de chaleur excessive d'éviter les efforts physiques importants sans préparation adaptée, de porter des vêtements légers et amples permettant la circulation d'air, de boire abondamment et d'augmenter sa ration de sel, important facteur de rétention d'eau.