patriarcat œcuménique de Constantinople

Tout au long de la période byzantine, le patriarche de Constantinople fut, de fait, le chef de l'Église orientale dans son ensemble. La rupture avec Rome (1054) donna au patriarcat œcuménique une dimension nouvelle. Il disposa, à l'échelle universelle, d'une primauté d'honneur et d'un certain rôle d'initiative et de présidence des Églises orthodoxes. Ces Églises ont obtenu, pour la plupart, l'autocéphalie et se sont dotées de patriarches nationaux. (→ Églises orientales.) Après la chute de Constantinople (1453), l'axe de l'orthodoxie se déplaça vers Moscou. Mais, même si sa juridiction, de nos jours, reste assez limitée, le patriarche œcuménique, « premier parmi les égaux », garde un prestige considérable.