marche

Mode de déplacement animal, utilisant le mouvement alterné d'appendices pairs qui appuient seuls sur une surface faiblement pentue ou horizontale.

BIOLOGIE

La marche chez l'homme

Le mouvement de la marche est acquis, en général, au cours de la deuxième année de la vie, permettant le déplacement du corps sur les deux pieds (bipédie) dans une direction déterminée.

Les troubles de la marche

Leurs origines comme leurs aspects sont multiples : oscillations anormales, temps d'appui allongé ou raccourci, modification de la longueur d'un pas ou mauvais appui sur le pied. Chez certains sujets âgés, la marche peut être perturbée (petits pas, tendance à la chute, perte d'équilibre vers l'arrière) sans raison identifiable.

Une atteinte ostéoarticulaire (affection du pied, du genou, de la hanche, séquelles d'un traumatisme, raccourcissement d'un membre par rapport à un autre) peut entraîner une claudication, causant elle-même un trouble plus ou moins important de la marche.

Une atteinte neurologique, qu'elle soit d'origine cérébrale (hémiplégie) ou périphérique (poliomyélite), entraîne une altération importante de la marche et de l'équilibre.

Une atteinte d'ordre plus général (essoufflement, fatigue intense, dénutrition) peut troubler le mécanisme de la marche.

Voir aussi : appareillocomoteur

La marche dans le monde animal

La marche peut se faire sur le fond de l'eau, sur le film de surface de l'eau ou sur la terre ferme.

Au fond de l'eau, les grondins marchent à l'aide des rayons libres de leurs nageoires pectorales ; les crabes marchent de côté, les autres animaux, écrevisse comprise, vers l'avant.

Le film de surface des eaux douces est parcouru par quelques insectes munis de dispositifs hydrofuges.

Sur la terre ferme, presque tous les animaux marchent (arthropodes et vertébrés en particulier). Chez les quadrupèdes, la marche comporte ordinairement l'avance simultanée (ou presque) des deux pattes situées en diagonale.