Larousse Médical 2006Éd. 2006
P

Parkinson (maladie de) (suite)

PRONOSTIC

Le traitement a transformé le pronostic. Il permet en général au malade de maintenir ses activités et lui assure une durée de vie normale.

   Cependant, chez certains patients, son efficacité diminue après plusieurs années et les troubles moteurs s'accentuent, en même temps qu'apparaît une altération progressive de leurs facultés intellectuelles.

Voir : antiparkinsonien, dopamine, syndrome parkinsonien.

parodonte

Ensemble des structures qui assurent la fixation et le soutien de la dent sur les maxillaires.

   On distingue le parodonte profond (os alvéolaire, ligament, cément) du parodonte superficiel (gencive).

— Le cément est un tissu minéralisé qui recouvre la racine dentaire.

— Le ligament alvéolodentaire, ou desmodonte, est un tissu fibreux et élastique qui relie la dent à l'os et amortit les pressions subies lors de la mastication et de la déglutition des aliments.

— L'os alvéolaire constitue la partie superficielle de la mâchoire ; il est creusé d'alvéoles où sont implantées les racines des dents.

— La gencive est la portion de la muqueuse buccale qui recouvre l'os alvéolaire et entoure le collet des dents. La gencive marginale, qui entoure la dent, est non adhérente sur une profondeur de 1 à 1,5 millimètre et forme autour de la dent un sillon appelé sulcus.

Voir : gencive, parodontite, parodontolyse, parodontopathie, poche parodontale.

parodontite

Inflammation du parodonte.

Synonyme : pyorrhée alvéolodentaire.

   Une parodontite est due à l'action néfaste de la plaque dentaire et du tartre, qui contiennent de nombreux germes, sur les tissus de soutien de la dent (gencive, os alvéolaire, cément).

SYMPTÔMES ET SIGNES

Elle se traduit par une gencive rouge et gonflée qui saigne au moindre contact, notamment lors du brossage.

   Les parodontites chroniques, très fréquentes, affectent habituellement l'adulte d'une trentaine d'années. Leur évolution est très lente, sur une durée de 20 à 30 ans, parfois entrecoupée d'épisodes aigus.

   Il existe cependant chez l'adolescent une forme de parodontite d'apparition soudaine et à évolution rapide : la parodontite juvénile aiguë. Celle-ci peut être le signe d'une déficience immunitaire générale. Elle se traduit par des douleurs gingivales aiguës, lancinantes, accompagnées d'une altération de l'état général (fièvre, fatigue). La gencive, violacée et décollée, dégage une odeur fétide. Les dents les plus atteintes sont les incisives du bas et les premières molaires.

TRAITEMENT

Quels que soient l'importance de la destruction du parodonte et le type de la parodontite, le traitement débute par un détartrage-surfaçage (polissage) des racines, afin de ralentir le processus de dépôt du tartre. La pratique d'un brossage correct permettant d'éliminer régulièrement la plaque dentaire est indispensable.

   Quelques mois plus tard, on procède à une réévaluation de l'état des tissus et, le cas échéant, à un comblement des structures détruites (greffes de gencive, comblement des lésions osseuses à l'aide de corail, d'hydroxyapatite, de phosphates tri-calciques, etc.). En cas de parodontite juvénile aiguë, la prescription d'antibiotiques est souvent nécessaire.

parodontologie

Discipline consacrée à l'étude des maladies du parodonte.

   La parodontologie est une spécialité dentaire peu connue mais très active sur le plan de la recherche. Grâce à ses progrès, des dents qui, hier, auraient été extraites peuvent aujourd'hui être soignées et conservées.

parodontolyse

Destruction progressive et irréversible du parodonte.

   Les parodontolyses sont consécutives à une parodontopathie profonde. Elles sont précédées par un stade d'inflammation superficielle de la gencive (gingivite). Lors de l'évolution de la maladie, la disparition du support osseux s'accompagne d'un décollement de la gencive autour de la dent (poche), visible sur des clichés radiographiques.

   La progression de la maladie est en général indolore, sauf en cas de flambée infectieuse (abcès).

   La parodontolyse est la cause essentielle de la perte des dents à partir de l'âge de 30 ans. Elle évolue le plus souvent sur un mode chronique ou, beaucoup plus rarement, de façon extrêmement rapide (parodontite aiguë juvénile des adolescents).

TRAITEMENT

Il débute par la suppression de la cause bactérienne de la maladie grâce à l'enseignement d'un brossage minutieux et efficace, et par un détartrage-surfaçage (polissage) des racines. Lorsque la maladie progresse en profondeur, une intervention à lambeau (décollement chirurgical de la gencive) permet de nettoyer et de cureter les lésions et ainsi d'arrêter leur évolution. Le traitement peut aussi éventuellement combler les structures détruites à l'aide de corail, d'hydroxy-apatite ou d'autres matériaux.

parodontopathie

Toute affection caractérisée par une atteinte du parodonte.Les parodontopathies sont la cause essentielle de la perte des dents à partir de l'âge de 30 ans. La plaque dentaire joue un rôle déterminant dans leur apparition.

— Les parodontopathies superficielles sont caractérisées par l'atteinte isolée des gencives, qui sont le siège d'une inflammation provoquant des saignements lors du brossage. Cette atteinte est réversible avec un détartrage régulier et une bonne hygiène.
— Les parodontopathies profondes sont caractérisées par une inflammation des tissus profonds du parodonte et entraînent finalement leur destruction. Les dents perdent alors progressivement leur support et deviennent de plus en plus mobiles.

SYMPTÔMES ET TRAITEMENT

Abcès, douleurs et fétidité de l'haleine accompagnent les parodontopathies. Quelle que soit l'importance de l'affection, les traitements débutent tous par un détartrage. Ils visent ensuite à arrêter la maladie et parfois à recréer les structures détruites à l'aide de greffes de gencives, de matériaux de comblement des lésions osseuses (corail, phosphate tricalcique, os), etc. Par ailleurs, la pratique d'un brossage correct permettant d'éliminer régulièrement la plaque dentaire est indispensable.

paronychie

périonyxis

parotide (glande)

La plus volumineuse des glandes salivaires, située en arrière de la branche montante du maxillaire inférieur, sous l'oreille.

Voir : glande salivaire, parotidectomie, parotidite, sialite.