Journal de l'année Édition 2003 2003Éd. 2003

En effet, si, en 1993, l'actuelle majorité atteint son plus haut niveau en nombre de sièges (472 sur 577), le RPR doit partager les bénéfices avec l'UDF : 257 députés néo-gaullistes et 215 centristes et libéraux. Vingt-cinq ans auparavant, lors des élections anticipées de 1968, les électeurs apeurés par les événements de mai, donnent au général de Gaulle une chambre bleue : 387 élus de droite sur un effectif total de 487 députés. Mais, là encore, les gaullistes doivent partager. Ils « ne sont » que... 293. Toujours avec le général de Gaulle, quand celui-ci revient au pouvoir en 1959, les députés gaullistes sont 206. Mais il y a 117 indépendants et paysans ainsi que 64 centristes dans une Chambre qui comprend 576 députés. La pire année pour la droite fut 1981, année arrivée au pouvoir de François Mitterrand. Elle est alors réduite à 88 députés RPR et 62 UDF sur un effectif total de 491.

Le nouvel hémicycle

– 71 femmes, soit neuf de plus qu'en 1997 (35 en 1993).

– 177 députés sont élus pour la première fois. 400 ont déjà appartenu à l'Assemblée, dont 331 à la précédente.

– 53 ans et dix mois, c'est l'âge moyen des députés (54 ans et trois mois en 1997).

– Quatre groupes socioprofessionnels sont représentés. Les fonctionnaires (189) sont les plus nombreux. Ils sont suivis par les professions libérales et indépendantes (159), les retraités et sans profession (118) et, enfin, les salariés du secteur privé (111).