En forme d'épilogue, provisoire, sans doute faut-il ici reprendre les propos prononcés par Jacques Chirac quelques jours avant le Noël de l'an 2000. « Si la santé publique est en jeu, et même si on n'est pas sûr de quelque chose, il faut appliquer le principe de précaution, c'est-à-dire prendre des mesures, quel qu'en soit le coût, et les assumer, de façon à être sûr de ne pas prendre de risques, a-t-il expliqué. Quitte, le cas échéant, s'il est démontré ensuite que le risque n'existait pas, à revenir sur les mesures qu'on a prises. C'est dans cet esprit que je suis intervenu, ce qui a été diversement apprécié, pour demander en toute hypothèse la suppression des farines carnées pour les aliments des animaux ainsi que les tests obligatoires. »

Jean-Yves Nau
Journaliste au Monde