Journal de l'année Édition 1998 1998Éd. 1998

Finale (à Göteborg, Suède, 28-30 novemb.) : Suède bat États-Unis 5 à 0.

Internationaux de Grande-Bretagne
(Wimbledon, 23 juin – 5 juillet)

Simple messieurs

Demi-finales : C. Pioline (Fr.) bat Michael Stich (All.), 6/7 (), 6/2, 6/1, 5/7, 6/4.

P. Sampras (É-U) bat T. Woodbridge (Aust.), 6/2, 6/1, 7/6 (7-3).

Finale :
P. Sampras bat C. Pioline 6/4, 6/2, 6/4.

Simple dames

Demi-finales :
M. Hingis (Suisse.) bat A. Kournikova (Russie.), 6/3, 6/2 ; J. Novotna (Rép. Tchèq.) bat A. Sanchez-Vicario (Esp.) 6/4, 6/2.

Finale :
M. Hingis bat. J. Novotna 2/6, 6/3, 6/3.

Double messieurs

T. Woodbridge - M. Woodforde (Austr.) bat. J. Elthing - P. Haarhuis (P-B), 7/6, 7/6, 5/7,6/3.

Double dames

G. Fernandez - N. Zvereva (É-U - Biél.) bat N. Arendt - M. Bollegraf (É-U - P-B), 7/6 (7-4), 6/4.

Double mixte

C. Suk - H. Sukova (Rép.Tchèq.) bat A. Olhovskiy (Russie.) - L. Neiland (Lett.) 4/6, 6/3, 6/4.

Internationaux des États-Unis
(Flushing-Meadows, 25 août - 7 septembre)

Simple messieurs

Demi-finales : G. Rusedski (G-B) bat J. Bjorkman (Suède), 1/6, 6/3, 6/3, 3/6, 7/5.

P. Rafter (Austr.) bat M. Chang (É-U), 6/3, 6/3, 6/4.

Finale : P. Rafter bat G. Rusedski, 6/3, 6/2, 4/6, 7/5.

Simple dames

Demi-finales : M. Hingis (Suisse) bat L. Davenport (É-U), 6/2, 6/4.

V. Williams (É-U) bat I. Spirlea (Roum.), 6/7(5-7), 7/6(10-8), 6/3.

Finale : M. Hingis bat V. Williams, 6/0, 6/4.

Double messieurs

E. Kafelnikov – Vacek (Russie-Rép Tchèq.) bat J. Bjorkman – N. Kulti (Suède), 7/6 (10-8), 6/3.

Double dames

L. Davenport – J. Novotna (É-U-Rép Tchèq.) bat G. Fernandez – N. Zvereva (É-U-Biél.), 6/3, 6/4.

Double mixte

M. Bollegraf – Leach (P-B - É-U) bat Paz-Albano (Arg.), 3/6, 7/5, 7/6 (7-3).

Tennis de table

Le petit chelem des Chinois

Comme prévu, les pongistes chinois se sont taillé la part du lion à Manchester, en mai, lors des Championnats du monde. Les maîtres du ping et du pong ont raflé 6 médailles d'or, sur 7 possibles. Auteurs d'un grand chelem devant leur public à Tianjin, en 1995 (7 sur 7), ils ont laissé filer – cette fois-ci – le titre du simple messieurs. Sans honte. Car le vainqueur du tournoi masculin n'est autre que Jan-Owe Waldner, vraisemblablement le meilleur joueur de tous les temps.

Double champion du monde (89 et 97), médaillé d'or aux jeux Olympiques de Barcelone en 1992, 7 fois vainqueur du Top 12 européen (entre autres), le génial Suédois a le palmarès qu'il mérite. La fluidité de ses gestes, la précision de ses coups et son incomparable sens tactique font de lui un joueur à part – le pongiste idéal ? – même si, à 31 ans, il fait désormais figure de vétéran sur le circuit mondial.

Égale de Jan-Owe Waldner dans les compétitions féminines, Deng Yaping marquera également l'histoire de son sport. À Manchester, la Chinoise a remporté les tournois de simple, de double et par équipe. Elle compte dorénavant à son palmarès 11 titres majeurs (jeux Olympiques et Championnats du monde). Elle n'a que 24 ans.

Côté français, le bilan du Mondial est tout à fait satisfaisant. La paire Gatien-Éloi a enlevé la médaille de bronze du tournoi de double et, surtout, les tricolores (Gatien. Éloi, mais aussi Chila et Legout) ont atteint la finale de l'épreuve par équipe, où ils se sont inclinés (3/1) devant les Chinois.

Championnats du monde de tennis de table
(Manchester, G-B, 24 avril - 05 mai 1997)

Simple messieurs :

1 Jan-Owe Waldner (Suède) ; 2 Vladimir Samsonov (Birm.) ; 3 Kong Linghui (Chine).

Simples dames :

1 Deng Yaping (Chine) ; 2 Wang Nan (Chine) ; 3 Li Ju (Chine).

Double messieurs :

1 Kong Linghui - Liu Guoliang (Chine)

2 Jan-Owe Waldner - Jorgen Persson (Suède)

3 Jean-Philippe Gatien - Damien Éloi (Fra.).

Double dames :

1 Deng Yaping - Yang Ying (Chine)

2 Liu - Wang Nan (Chine)

3 Qiao Yunping (Chine) - Chai Po Wa (Hongkong)

Double mixte :

1 Liu Guoliang - Wu Na (Chine)

2 Kong Linghui - Deng Yaping (Chine)

3 Chiang Peng-Lung - Chen Jing (Taïw.)

Épreuve par équipes messieurs :

1 Chine 2 France 3 Corée du Sud.

Épreuve par équipes dames :

1 Chine 2 Corée du Nord 3 Allemagne.

Voile

« Le Vendée Globe est, et restera, l'Everest des marins.

Faire un tour du Monde en solitaire sans escale et sans assistance technique, en passant par les trois caps, sera toujours l'épreuve la plus difficile à réaliser à la voile. » Philippe Jeantot, l'organisateur de l'épreuve, parle en spécialiste. Par le passé, il a lui-même remporté deux tours du monde. Mais à l'occasion de ce 3e Vendée Globe, l'Everest a paru plus difficile à atteindre que jamais. 16 marins (15 concurrents et un candidat libre) ont pris le départ de la course. Ils ne sont que 8 à avoir franchi la ligne d'arrivée. Parmi ces derniers, 6 seulement ont été classés. Les abandons (Munduteguy, Fa) et les escales forcées, synonymes de mises hors course (Autissier, Parlier, de Radiguès, de Broc), se sont ajoutés aux naufrages, épisodes tantôt épiques, tantôt tragiques.

L'angoisse de Noël

Le 25 décembre, dans l'océan Indien, Raphaël Dinelli – navigateur non qualifié pour la course, parti dans le sillage des 15 solitaires – chavire dans une déferlante et déclenche sa balise de détresse. Le mât brisé troue la coque. Le bateau coule. Le jeune Français doit la vie à un avion australien, qui lui largue un canot de survie, et à un concurrent du Vendée Globe, le Britannique Pete Goss, qui dévie de sa route pour le recueillir.