3e place : I. Samsonov (Biélor.) b. J.-M. Saive (Belg.), 3 sets à 1.

Voile

L'année Peyron

L'Atlantique est le terrain de jeu favori de Loïck Peyron. D'est en ouest ou d'ouest en est. À la barre de Fujicolor II, le Français a tout d'abord remporté la Transat anglaise (en solitaire), entre Plymouth et Newport : une course particulièrement exigeante qui a procédé par élimination. Première victime de marque, Laurent Bourgnon s'est fait surprendre par un violent coup de vent et a dû déclencher la balise de détresse de son Primagaz pour échapper à l'emprise d'une mer démontée. Francis Joyon a connu le même sort, à bord de Banque-Populaire ; à cette nuance près qu'il était en tête de la course au moment de son naufrage, non loin des côtes américaines, et que la victoire finale lui semblait promise.

Joyon hors-course, le sprint final a été lancé par Loïck Peyron et Paul Vatine, skipper de Région-Haute-Normandie. Pendant trois jours et trois nuits, les deux marins ont livré un duel digne d'une épopée, manquant plusieurs fois, tour à tour, de connaître les affres du naufrage. Finalement, Peyron a coupé la ligne d'arrivée avec trois petites heures d'avance sur Vatine.

Les principaux acteurs de la Transat anglaise n'ont eu que très peu de temps pour se remettre de leurs émotions (ou réparer leur multicoque !). Quelques semaines plus tard, ils étaient tous au départ de la Transat en équipage Québec/Saint-Malo. L. Bourgnon, F. Joyon et P. Vatine n'ont pas eu la possibilité de prendre leur revanche. Une fois de plus, Loïck Peyron s'est montré le plus rapide. Lui et ses équipiers ont du reste amélioré le record de l'épreuve, de plus de une heure.

Transat anglaise
(juin - Plymouth - Newport)

1. L. Peyron (Fujicolor II), 10 j 10 h 5′ ; 2. P. Vatine (Région-Haute-Normandie), à 3 h ; 3. M. Birch (Can. - La Trinitaine), à 3 j 16 h 50′.

Transat Québec/Saint-Malo
(août)

1. L. Peyron (Fujicolor II), 7 j 20 h 24′ 43″ ; 2. F. Joyon (Banque Populaire), à 3 h 24′ 01″ ; 3. P. Vatine (Région-Haute-Normandie), à 4 h 06′ 44″.

Solitaire du Figaro
(août)

1. J. Le Cam (Guy-Cotten-Chattawak), 278 h 6′ 33″ ; 2. M. Desjoyeaux (TBS), à 1 h 31″ ; 3. H. de Kergariou (Le-Phare-du-bout-du-monde), à 1 h 15′ 30″.

Volley

Vingt-huit ans après, le PUC a reconquis le titre de champion de France. Les universitaires parisiens, emmenés par l'inusable Alain Fabiani, ont nettement dominé en finale une équipe cannoise sur le déclin. Valeur montante du volley national, Poitiers s'est adjugé la Coupe de France. C'est le premier trophée de l'histoire du club.

Championnat de France

Finale : PUC b. Cannes 2 victoires à 0 (3 sets à 2 et 3 sets à 0).

Coupe de France

Finale : Poitiers b. Cannes 3 sets à 2.