+ 108 kg : Or : A. Chemerkine (Russie) ; Argent : R. Weller (All.) ; Bronze : S. Botev (Austr.).

Handball

La fin des « barjots »

Les handballeurs français ont manqué le rendez-vous olympique. Battue par la Croatie (en demi-finales) et par l'Espagne (en match de classement), l'équipe de France a échoué au pied du podium. Durant ces Jeux, des tensions sont apparues au sein du groupe entre les anciens, ceux que l'on a surnommés les barjots pour leur extravagance, et les nouveaux venus. Ce manque de cohésion est sans nul doute à l'origine de l'échec tricolore.

Une page se tourne, les barjots vont quitter la scène internationale pour laisser la place à une nouvelle génération de joueurs. Malgré tout, ils se retirent avec une carte de visite impressionnante : médaillés de bronze aux JO de Barcelone (1992), vice-champions du monde (1993), vainqueurs des Goordwill Games (1994) et, surtout, champions du monde (1995). Les compétitions ont finalement couronné des outsiders. Dans la finale du tournoi masculin, la Croatie a dominé la Suède. Chez les dames, les Sud-Coréennes — doubles championnes olympiques — ont subi la loi des Danoises.

Messieurs

Or : Croatie.

Argent : Suède.

Bronze : Espagne.

Dames

Or : Danemark.

Argent : Corée du Sud.

Bronze : Hongrie.

Hockey sur gazon

Messieurs

Finale : Pays-Bas b. Espagne 3-1.

Finale 3e place : Australie b. Allemagne 3-2.

Dames

Finale : Australie b. Corée du Sud 3-1.

Finale 3e place : Pays-Bas b. Grande-Bretagne 4-3.

Habitués aux places d'honneur depuis des décennies, les Pays-Bas ont enfin décroché le titre olympique en dominant l'Espagne. L'Australie a pris sa revanche de la finale de Barcelone en battant l'Allemagne pour la médaille de bronze. Dans le tournoi féminin, les Australiennes, qui n'étaient jamais montées sur un podium olympique, ont remporté une surprenante médaille d'or.

Judo

Douillet and Co

Placée sur orbite par son triple champion du monde, David Douillet, l'équipe de France a frôlé la première place au tableau des médailles. Avec 6 médailles et 3 titres, son meilleur bilan de l'histoire, elle n'est devancée que de justesse par le Japon (8 médailles et 3 titres). Dès la première journée de compétition, les tatamis d'Atlanta ont souri aux tricolores. Médaillé de bronze à Barcelone, David Douillet confirmait ses 2 titres mondiaux de 95 et enlevait la médaille d'or dans la catégorie reine des poids lourds. Le même jour, Christine Cicot empochait le bronze en moins de 72 kg. Comme Douillet, Marie-Claire Restoux, championne du monde en titre, s'est couverte d'or en moins de 52 kg. Plus surprenant fut le titre décroché par Djamel Bouras en moins de 78 kg. En finale, Bouras a battu le maître de la catégorie, Toshihiko Koga, champion olympique sortant et triple champion du monde. Stéphane Traineau, en moins de 95 kg, et Christophe Gagliano, en moins de 71 kg, ont contribué à la moisson française en montant sur la troisième marche du podium.

Si le judo français n'a jamais été aussi performant, le judo japonais a montré quelques signes de fléchissement Chez les messieurs, dans les trois catégories les plus lourdes, où ils avaient l'habitude de briller, les Japonais n'ont pas remporté la moindre médaille. En revanche, les « petites » catégories, surtout chez les messieurs, leur ont été favorables. On relèvera également la bonne santé confirmée du judo sud-coréen et les déconvenues des judokas anglais et russes, qui sont repartis d'Atlanta sans médaille. L'exploit de ces Jeux fut l'œuvre de la Nord-Coréenne Kye Sun en moins de 48 kg. Totalement inconnue avant la compétition, elle a enlevé le titre en battant en finale la championne du monde japonaise, Ryoko Tamura.

Messieurs

Super-légers (– 60 kg) : 1. Tadahiro Nomura (Jap.) ; 2. G. Giovinazzo (Ital.) ; 3. D. Narmandakh (Mong.) ; R. Trautman (All.).

Mi-légers (– 65 kg) : 1. U. Quellmalz (All.) ; 2. Yukimasa Nakamura (Jap.) ; 3. I. Hernandez (Cuba) ; H. Guimaraes (Brés.).

Légers (– 71 kg) : 1. Kenzo Nakamura (Jap.) ; 2. Kwak Dae-Sung (Corée du S.) ; 3. J. Pedro (É-U) ; C. Gagliano (Fr.).