Journal de l'année Édition 1995 1995Éd. 1995

Portugal (29 février-2 mars) : J. Kankkunen (Fin./Toyota).

Kenya (31 mars-3 avril) : I. Duncan (Ken./Toyota).

Corse (5-8 mai) : D. Auriol (F/Toyota).

Grèce (29 mai-1er juin) : C. Sainz (E/Subaru).

Argentine (30 juin-3 juillet) : D. Auriol (F/Toyota).

Nouvelle-Zélande (28-31 juillet) : C. McRae (G-B/Subaru).

Finlande (25-28 août) : T. Makinen (Fin./Ford).

San Remo (9-12 octobre) : D. Auriol (F/Toyota).

Grande-Bretagne (20-23 novembre) : C. McRae (G-B/Subaru).

Classement des pilotes de rallye

1. D. Auriol (F), 116 pts.

2. C. Sainz (E), 99 pts.

3. J. Kankkunen (Fin.), 93 pts.

4. C. McRae (G-B), 49 pts.

5. B. Thiry (B), 44 pts.

Aviron

L'aviron italien a réussi une percée spectaculaire aux championnats du monde d'Indianapolis. Douzième au classement des médailles en 1993, la « squadra » a terminé en tête des bilans avec 7 médailles, dont 4 titres. L'Italie détrône ainsi le Canada, qui repart de l'Indiana avec un seul titre contre 4 en 93. L'Allemagne, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont maintenu leurs positions. Après son exploit historique de 91 (3 titres mondiaux), l'équipe de France est en recul. Elle ne conserve qu'un titre (le 2 sans barreuse) et obtient 2 accessits (l'argent pour le 4 sans barreur et le bronze pour le 2 de couple masculin). Ce relatif échec ne doit pourtant pas masquer les progrès considérables réalisés par l'aviron français depuis 2 ans, sous la direction de l'ancien entraîneur est-allemand Eberhard Mund.

Championnats du monde
(Indianapolis, 19 septembre)

Dames

Skiff : T. Hansen (Dan.).

Deux sans barreuse : Christine Gossé – Hélène Cortin (F).

Deux de couple : P. Baker – B. Lawson (NZ).

Quatre sans barreuse : Pays-Bas.

Quatre de couple : Allemagne.

Huit : Allemagne.

Poids légers

Skiff : C. Pipota (Rou.)

Deux de couple : C. Miller – W. Wiebe (Can.).

Quatre sans barreuse : États-Unis.

Messieurs

Skiff : A. Wilms (All.).

Deux avec barreur : I. Boraska – T. Frankovic – barreur : M. Razov (Cro.).

Deux sans barreur : S. Redgrave – M. Pinsent (G-B).

Deux de couple : R. Thorsen – L. Bjoennes (Nor.).

Quatre avec barreur : Roumanie.

Quatre sans barreur : Italie.

Quatre de couple : Italie.

Huit : États-Unis.

Poids légers

Skiff : P. Haining (G-B).

Deux sans barreur : L. Pettinari – C. Gaddi (It.).

Deux de couple : F. Esposito - M. Crispi (It.).

Quatre sans barreur : Danemark.

Quatre de couple : Autriche.

Huit : Grande-Bretagne.

Basket-ball

« Dream Team », Acte II. L'opération séduction avait fonctionné à merveille aux Jeux de Barcelone.

Les dirigeants de la NBA (la ligue professionnelle américaine) l'ont renouvelée au championnat du monde de Toronto. Après la Dream Team 1, « l'équipe de rêve », celle des Magic Johnson, Michael Jordan, Larry Bird, est donc venue la Dream Team 2 emmenée par la nouvelle étoile du basket américain, Shaquille O'Neal. Comme leurs prédécesseurs, les 10 professionnels de la NBA se sont offert une promenade de santé.

Interrompant leurs vacances pour 2 semaines, ils ont glané le titre mondial en surclassant leurs rivaux : 8 victoires en 8 matchs, et une moyenne de 38 points d'écart sur leurs adversaires. En finale, O'Neal et ses coéquipiers ont battu la Russie 137 à 91, l'écart de score le plus élevé de toute l'histoire du basket à ce niveau de compétition.

Son vrai match, l'équipe américaine l'a livré contre le souvenir inoubliable laissé par sa devancière. Un héritage bien difficile à gérer. À Toronto, les succès de la Dream Team ont eu moins d'éclat qu'à Barcelone. Il y manquait l'attrait de la nouveauté, l'aura olympique et la présence des légendes vivantes qu'étaient Magic Johnson ou Michael Jordan. Reste que ce Mondial de Toronto, comme les Jeux de Barcelone, était joué d'avance. Un fossé sépare toujours le basket américain des autres baskets. Le suspense risque de manquer cruellement aux prochains rendez-vous mondiaux, et ce pour de nombreuses années. Le rêve continuera sans doute à se faire dans les couleurs de l'Amérique.

Le championnat américain NBA a vu la victoire des Houston Rockets, vainqueurs sur le fil des New York Knicks. L'équipe texane doit beaucoup à son pivot d'origine nigériane Hakecm Olajuwon, élu meilleur joueur de la saison. Quant aux Bulls de Chicago, éliminés en quarts de finale par les Knicks, ils n'ont pas pu compenser le départ à la retraite de Michael Jordan, parti tenter une aléatoire reconversion dans le base-ball.