Journal de l'année Édition 1991 1991Éd. 1991

200 m papillon : Esposito, 2′ 1″ 26

200 m 4 nages : Lefèvre, 2′ 2″ 70

400 m 4 nages : Bordeau, 4′ 23″ 31

4 × 100 m : RCF, 3′ 26″ 26

4 × 200 m : RCF, 7′ 31″ 33

4 × 100 4 nages : RCF, 3′ 50″ 24

Dames

50 m : Kamoun, 26″ 64

100 m : Bald, 57″ 43

200 m : Prunier, 2′ 2″ 60

400 m : Prunier, 4′ 16″ 87

800 m : Faure, 8′ 46″ 94

100 m dos : Guillou, 1′ 6″ 13

200 m dos : Guillou, 2′ 19″ 88

100 m brasse : Guerit, 1′ 12″ 62

200 m brasse : Guerit, 2′ 33″ 33

100 m papillon : Jeanson, 1′ 1″ 32

200 m papillon : Jeanson, 2′ 13″ 94

200 m 4 nages : Saint-Cyr, 2′ 20″ 49

400 m 4 nages : Saint-Cyr, 4′ 55″ 81

4 × 100 m : Clichy, 3′ 55″ 65

4 × 200 m : Clichy, 8′ 29″ 33

4 × 100 m 4 nages : CN Marseille 4′ 22″ 96

Patinage artistique

Une bataille gagnée

Avec cinq 6 en artistique et la médaille d'argent des Championnats du monde dans leur escarcelle, Isabelle et Paul Duchesnay ne sont plus les grands sacrifiés devant l'Éternel. Le couple maudit a enfin convaincu le jury, qui les a classés premiers en libre devant les Soviétiques. Déjà tous les avis convergent : à moins d'une improbable défaillance, ils seront sacrés champions du monde l'année prochaine à Munich. Au risque une fois encore de plaire.

Après bien des vicissitudes, les Français ont, en effet, définitivement imposé leur talent, leur style, une nouvelle conception du patinage moderne. À Halifax, une page a été tournée. À force d'enthousiasmer tous les publics, les Duchesnay ont fini par réveiller les juges bridés par les règlements figés. Terminé le blues ! La voie olympique est libre.

Seulement 15e à la suite des figures imposées, Surya Bonaly s'est contentée pour sa part de la 9e place. Victime de deux chutes lors de son libre, la plus jeune espoir de l'élite mondiale (16 ans) a moins brillé qu'aux Championnats d'Europe, où elle avait fini quatrième. Mais, soyons juste, l'exceptionnel potentiel de la petite réunionnaise est unanimement reconnu par les observateurs étrangers. Il lui reste maintenant deux ans pour s'épanouir en chorégraphie, son point faible. Avec son programme destiné à mettre en valeur sa virtuosité athlétique, elle sera alors susceptible de monter sur le podium aux Jeux d'Alberville et de donner ainsi raison à Peggy Fleming qui la considère d'ores et déjà comme la plus grande patineuse de couleur de toute l'histoire.

Championnats d'Europe
(Leningrad, 31 janvier-4 février)

Couples : 1. Gordeieva-Grinkov (URSS) ; 2. Selezneva-Makarov (URSS) ; 3. Michkoutienok-Dmitriev (URSS).

Messieurs : 1. Petrenko (URSS) ; 2. Barns (T) ; 3. Zagorodniuk (URSS).

Danse : 1. Klimova-Ponomarenko (URSS) ; 2. Usova-Zhulin (URSS) ; 3. I. et P. Duchesnay (F).

Dames : 1. Grossmann (RDA) ; 2. Lebedeva (URSS) ; 3. Kielman (RFA).

Championnats du monde
(Halifax, Canada, 6-11 mars)

Couples : 1. Gordeieva-Grinkov (URSS) ; 2. Brasseur-Eisler (Can.) ; 3. Michkoutienok-Dmitriev (URSS).

Messieurs : 1. Browning (Can.) ; 2. Petrenko (URSS) ; 3. Bowman (E-U).

Danse : 1. Klimova-Ponomarenko (URSS) ; 2. I. et P. Duchesnay (F) ; 3. Usova-Zhulin (URSS).

Dames : 1. Trenary (É-U) ; 2. Ito (Jap.) ; 3. Cook (É-U).

Rugby à XV

L'ovalie en folie

Tournoi des cinq nations

Dominé par les Français au cours de ces dix dernières années, le rugby européen est désormais l'apanage des Britanniques. À Edimbourg, sur son terrain fétiche de Murrayfield, l'Écosse a en effet réussi le troisième grand chelem de son histoire en piégeant une équipe anglaise trop sûre d'elle après un début de saison tonitruant dont le point d'orgue fut une victoire écrasante sur la France. Sur l'ensemble du tournoi, ce triomphe écossais est mérité car, à chacune de ses sorties, le XV du Chardon a su adapter son jeu à celui de son adversaire, le faire douter en jouant sur ses points forts, grâce notamment à une 3e ligne complémentaire, véritable trait d'union entre les avants et les arrières. Calder le destructeur, Jeffrey le coursier, White le manœuvrier. Un attelage ayant peu d'équivalents dans le monde.