Éd. 1989Soutenue par toute une région, l'équipe de Mirande l'a emporté chez les femmes aux dépens du Stade français de Versailles (44-42 ; 82-72), détentrice du titre depuis cinq ans. Un exploit d'autant plus inattendu qu'il a été accompli au cœur du département du Gers, cette terre ancestrale du rugby à XV où le basket constitue déjà en soi une véritable hérésie.
Coupes européennes
Coupes des clubs champions
Finale messieurs (Gand, 7 avril) : Milan b. Maccabi de Tel-Aviv, 90-84.
Finale dames (Düsseldorf, 23 mars) : Primiti Vicence b. Dynamo Novossibirsk, 70-64.
Coupe des coupes
Finale (Grenoble, 16 mars) : Limoges b. Badalone (apr. pr.), 96-89.
Coupe Korac
Finale (Madrid, 2 mars – Zagreb, 9 mars) : Real Madrid b. Cibona Zagreb, 102-89 et 93-94.
Boxe
Des K.-O. au chaos...
France. Bien qu'ils détiennent le titre européen, Thomas Nkalankete (superlégers), René Jacquot (super-welters) et Christophe Tiozzo (moyens) n'ont pas disputé cette année de championnat du monde, contrairement à d'autres Français dont certains n'ont même pas encore atteint le niveau national. Angulo hier, Bénichou aujourd'hui, et pourquoi pas Bernard Tapie demain ? La boxe française est parvenue à un tel état de délabrement que l'on peut tout imaginer. La démarche sportive n'existe plus. On assiste au règne des tartufes. Le boxing business est devenu roi. Le public roulé dans la farine et la télévision parfois complice. Il est temps de chasser les marchands du temple avant la catastrophe.
monde. Les années passent, la WBC, la WBA et l'IBF restent. Hélas ! Avec l'apparition d'un quatrième organisme, la WBO, la boxe se dirige chaque jour un peu plus vers un inévitable chaos. Désormais, il y a environ 70 titres mondiaux disponibles pour seulement une vingtaine de boxeurs dignes de se les partager. Et, néanmoins, la boxe continue de remuer les foules, de déchaîner les passions, de distribuer des millions de dollars et d'entretenir les légendes. Ainsi, celle de Ray Sugar Léonard, premier dans l'histoire à avoir coiffé la couronne suprême dans cinq catégories différentes grâce à son succès sur le modeste et limité Canadien Donny Lalonde.
D'autres ont profité de ces derniers mois pour décrocher définitivement la gloire et la fortune. Mike Tyson, par exemple, vainqueur expéditif du vétéran Larry Holmes (39 ans) et du revenant Michael Spinks renvoyé méditer dans son coin après 1 min 31 s de combat. Hormis Evander Holyfield, le terrible frappeur américain n'a plus actuellement d'adversaire à sa taille, sinon sa femme, en instance de divorce, et prête à tout pour le traîner devant les tribunaux et dans la boue. Finalement, reléguée dans la rubrique des faits divers des journaux à scandales, la boxe a trouvé là sa véritable place, même si, dans le combat de l'année, le poids léger mexicain Julio Cesar Chavez lui a provisoirement redonné ses lettres de noblesse en signant une magnifique victoire face à son compatriote Luis Ramirez.
Les combats des Français au championnat du monde
Mi-lourds WBA (Bismark, Dakota, 1er avril) : Virgil Hill (É-U) b. Jean-Marie Emébé (F), par arrêt de l'arbitre à la 9e reprise.
Mi-lourds IBF (Annecy, 10 juin) : Charles Williams (É-U) b. Richard Caramanolis (F), par jet de l'éponge à la 11e reprise.
Super-Coq IBF (Nogent-sur-Marne, 26 septembre) : José Sanabria (Vén.) b. Fabrice Bénichou (F), par arrêt de l'arbitre à la 10e reprise.
Mi-lourds IBF (Villenave-d'Ornon, 21 octobre) : Charles Williams (É-U) b. Rufino Angulo (F), par arrêt de l'arbitre à la 3e reprise.
Super-Coq IBF (Gravelines, 11 novembre) : José Sanabria (Vén.) b. Thierry Jacob (F), par arrêt de l'arbitre à la 6e reprise.
Les grands combats de l'année
Lourds, titre unifié (Atlantic-City, 23 janvier) : Mike Tyson (É-U) b. Larry Holmes (É-U), par K.-O. à la 4e reprise.
Moyens WBC (Las Vegas, 6 juin) : Iran Barkley (É-U) b. Thomas Hearns (É-U), par K.-O. à la 3e reprise.
Lourds, titre unifié (Atlantic-City, 28 juin) : Mike Tyson (É-U), b. Michael Spinks (É-U), par K.-O. à la 1re reprise.
Légers, WBA-WBC (Las Vegas, 30 octobre) : Julio Cesar Chavez (Mex.) b. José Luis Ramirez (Mex.), sur blessure à la 11e reprise.