2. Liukine (URSS)

3. Bilozertchev (URSS)

Concours par équipes

1. URSS

2. RDA

3. Japon

Finales par appareils

Anneaux : 1. Bilozertchev (URSS) et Behrendt (RDA) ; 3. Tippelt (RDA).

Barre fixe : 1. Liukine (URSS) et Artemov (URSS) ; 3. Behrendt (RDA) et Gherman (Roum).

Barres parallèles : 1. Artemov (URSS) ; 2. Liukine (URSS) ; 3. Tippelt (RDA).

Cheval d'arçons : 1. Bilozertchev (URSS), Borkai (H) et Gueraskov (Bg).

Saut de cheval : 1. Lou Yun (Chine) ; 2. Kroll (RDA) ; 3. Jong Hoon (CdS).

Sol : 1. Kharkov (URSS) ; 2. Artemov (URSS) ; 3. Lou Yun (Chine) et Iketani (Jap).

Dames

Concours général individuel

1. Shoushounova (URSS)

2. Silivas (Roum)

3. Boginskaia (URSS)

Concours par équipes

1. URSS

2. Roumanie

3. RDA

Finales par appareils

Barres asymétriques : 1. Silivas (Roum) ; 2. Kersten (RFA) ; 3. Shoushounova (URSS).

Poutre : 1. Silivas (Roum) ; 2. Shoushounova (URSS) ; 3. Mills (USA) et Potorac (Roum).

Saut de cheval : 1. Boginskaia (URSS) ; 2. Potorac (Roum) ; 3. Silivas (Roum).

Sol : 1. Silivas (Roum) ; 2. Boginskaia (URSS) ; 3. Doudeva (Bg).

Gymnastique rythmique et sportive

Concours général individuel

1. Lobatch (URSS)

2. Dounavska (Bg)

3. Timoshenko (URSS)

Haltérophilie

Halte au dopage !

Shalamanov, devenu Suleimanoglu depuis qu'il s'est réfugié en Turquie il y a encore moins de deux ans, participait à Séoul à sa première grande réunion internationale. Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître, puisque le « Rigoulot des temps modernes » remportait le titre des moins de 60 kg tout en améliorant au passage six records du monde. Mieux, il soulevait 190 kg à l'épaulé jeté, soit trois fois le poids de son corps. Mais, dans l'ensemble, la compétition a souffert de l'absence de la Bulgarie contrainte de se retirer après le déclassement, pour contrôle antidopage positif, de deux de ses médaillés d'or. À l'évidence, les Bulgares ne se nourrissent pas seulement de yaourts.

Cinquième dans la catégorie des lourds avec un total de 385 kg, nouveau record de France, Francis Tournefier a confirmé qu'il était bien le grand espoir que l'haltérophilie française attendait depuis Daniel Senet.

Handball

Une machine contre un prodige

Malgré son formidable gaucher Kang Jaéwon (8,2 buts de moyenne par rencontre), la Corée du Sud n'a pas pu empêcher l'armada soviétique de gagner un nouveau titre. Il en fallait plus pour espérer dérégler la lourde et impressionnante machine d'Europe de l'Est, championne du jeu collectif.

Médaillées d'argent à Los Angeles, les Coréennes ont fait mieux que leurs compatriotes masculins en remportant la première victoire olympique du pays dans un sport d'équipe.

Messieurs

1. URSS

2. Corée du Sud

3. Yougoslavie

Finale : URSS b. Corée du Sud, 32-25.

Pour la 3e place : Yougoslavie b. Hongrie, 27-23.

Dames

1. Corée du Sud

2. Norvège

3. URSS

Hockey sur gazon

Le triomphe de la tradition

Codifié en Grande-Bretagne à la fin du xixe siècle, le hockey sur gazon est un sport de tradition anglo-saxonne. Depuis que ce jeu est devenu une discipline olympique en 1908, l'Inde l'a emporté 9 fois, le Pakistan 3, la Grande-Bretagne 2, la Nouvelle-Zélande et l'Allemagne de l'Ouest 1 fois. Des pays où les Britanniques ont laissé l'empreinte de leur civilisation.

À Séoul, rien de changé, sinon que les équipes indienne et pakistanaise, en perte de vitesse et à la recherche de leur glorieux passé, n'ont pas participé aux phases finales, qui ont été logiquement dominées par les Anglais et, chez les dames, par les Australiennes.

Messieurs

1. Grande-Bretagne

2. RFA

3. Pays-Bas

Finale : Grande-Bretagne b. RFA, 3-1.

Pour la 3e place : Pays-Bas b. Australie, 2-1.

Dames

1. Australie

2. Corée du Sud

3. Pays-Bas

Finale : Australie b. Corée du Sud, 2-0.

Pour la 3e place : Pays-Bas b. Grande-Bretagne, 3-1.

Judo

La conquête d'Alexandre

Grâce à sa victoire sur l'Allemand de l'Est Sven Loll, Marc Alexandre (– 71 kg) est devenu, à près de 29 ans, le troisième champion olympique de l'histoire du judo français, après Thierry Rey et Angelo Parisi, tous deux sacrés à Moscou en 1980. L'Orléanais, reconnu comme l'un des meilleurs judokas de sa génération, vengeait ainsi son camarade d'entraînement Bruno Carabetta scandaleusement volé par les juges lors de sa demi-finale contre le Coréen Kyung-Keun lee.