C2-500 m : 1. URSS ; 2. Pologne ; 3. France.

C1-1 000 m : 1. Klementiev (URSS) ; 2. Schmidt (RDA) ; 3. Boukhalov (Bg).

C2-1 000 m : 1. URSS ; 2. RDA ; 3. Pologne.

K1-500 m : 1. Gyulay (H) ; 2. Stachle (RDA) ; 3. McDonald (NZ).

K2-500 m : 1. Nouvelle-Zélande ; 2. URSS ; 3. Hongrie.

K1-1 000 m : 1. Barton (USA) ; 2. Davies (AUS) ; 3. Wohllebe (RDA).

K2-1 000 m : 1. États-Unis ; 2. Nouvelle-Zélande ; 3. Australie.

K4-1 000 m : 1. Hongrie ; 2. URSS ; 3. RDA.

Dames

K1-500 m : 1. Guecheva (Bg) ; 2. Schmidt (RDA) ; 3. Dylewska (Pol).

K2-500 m : 1. RDA ; 2. Bulgarie ; 3. Pays-Bas.

K4-500 m : 1. RDA ; 2. Hongrie ; 3. Bulgarie.

Cyclisme

Longo spectatrice

Jeannie Longo ne sera jamais championne olympique. Diminuée par une blessure à la hanche et desservie par un circuit trop plat, la Française s'est désintéressée de la course, laissant les sprinteuses s'expliquer entre elles. À croire qu'elle était venue à Séoul en touriste ? Si elle n'avait pas été interdite de sélection par la Grenobloise, Valérie Simmonet, grâce à sa redoutable pointe de vitesse, aurait sans aucun doute mieux défendu les intérêts de l'équipe de France. Et peut-être gagné ?

Quatrièmes à seulement deux secondes de la Suède, les rouleurs du 100 km contre la montre par équipes ont frôlé le podium, tout comme Isabelle Gautheron en vitesse et les poursuiteurs, éliminés en demi-finale par l'URSS. Pour la première fois depuis vingt-huit ans, le cyclisme français, sans avoir démérité n'a rapporté aucune médaille des jeux Olympiques.

Messieurs

100 km par équipes : 1. RDA, 1 h 57′ 47″ ; 2. Pologne, à 7″ ; 3. Suède, à 2′.

Poursuite par équipes : 1. URSS ; 2. RDA ; 3. Australie.

Vitesse : 1. Hesslich (RDA) ; 2. Kovch (URSS) ; 3. Neiwand (AUS).

Kilomètre : 1. Kiritchenko (URSS), 1′ 4″ 499 ; 2. Vinnicombe (AUS), 1′ 4″ 784 ; 3. Lechner (RFA). 1′ 5″ 114.

Poursuite : 1. Umaras (URSS) ; 2. Woods (AUS) ; 3. Dittert (RDA).

Course par points : 1. Frost (Dan) ; 2. Peelen (P-B) ; 3. Ganeev (URSS).

Route : 1. Ludwig (RDA), 4 h 32′ 22″ ; 2. Groene (RDA), à 3″ ; 3. Henn (RFA), à 24″.

Dames

Vitesse : 1. Salumiae (URSS) ; 2. Rothenburger-Luding (RDA) ; 3. Paraskevin-Young (USA).

Route : 1. Knol (P-B), 2 h 52′ ; 2. Niehaus (RFA), m. t. ; 3. Zilporitee (URSS), m t.

Équitation

Les noces d'or

L'objectif fixé par la Direction technique nationale (6 médailles) n'a pas été atteint. Mais, avec seulement la moitié du contrat rempli, l'équitation française a tout de même réalisé une belle campagne qui lui a permis de se hisser au deuxième rang mondial, juste derrière l'Allemagne de l'Ouest.

Vingt-quatre ans après la victoire de Pierre Jonquères d'Oriola et de Lutteur B aux Jeux de Tokyo, Pierre Durand et son merveilleux petit cheval noir Jappeloup de Luze (1,58 m au garot) ont apporté à la France une nouvelle médaille d'or individuelle de saut d'obstacles. L'histoire parfaitement réussie du mariage d'une passion et d'un talent. Le triomphe de l'intelligence qui a consacré les efforts d'un véritable amateur capable de trouver le bon équilibre entre la pratique d'un sport de haut niveau et la gestion de ses propres affaires. Syndic de faillite par profession, cavalier par amour.

Par équipes, une troisième place est venue récompenser l'excellent travail accompli par les cavaliers français, conseillés depuis plus de deux ans par Patrick Caron. Devancée seulement par la jeune Allemande Nicole Uphoff, Margit Otto-Crepin a confirmé son titre de championne d'Europe de dressage obtenu en 1987 à Goodwood. En selles, sur des chevaux au potentiel insuffisant pour des compétitions du niveau des Jeux et de surcroît mal préparés, nos représentants de concours complet, à l'exception de Jean Teulère (7e), se sont contentés de faire de la figuration.

Sauts d'obstacles

Individuel : 1. Durand (F), sur Jappeloup, 1, 25 pts ; 2. Best (USA), sur Gem Twist, 4 pts ; 3. Huck (RFA), sur Nepomuk, 4 pts.

Par équipes : 1. RFA ; 2. États-Unis ; 3. France.

Dressage

Individuel : 1. Uphoff (RFA – Rembrandt) ; 2. Otto-Crepin (F – Corlandus) ; 3. Strueckelberger (CH – Gauguin de Lully).