C'est au début de 1970 qu'a été mise en place, par l'association Peugeot-Renault et l'Institut de recherches orthopédiques de l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches, une enquête multidisciplinaire, portant à ce jour sur l'étude systématique de 3 138 accidents, la plus importante et la plus complète jamais faite dans le monde.

C'est à partir de cette enquête que les constructeurs se sont rendu compte, notamment, que rares étaient les chocs véritablement frontaux, et qu'il convenait d'étudier les voitures afin qu'elles supportent mieux les chocs de trois quarts ou latéraux. Ce qui tue, c'est moins la décélération que le temps (qui se calcule en microsecondes) dans lequel elle s'effectue.

La ceinture diminue la proportion de tués de façon considérable : 2,11 fois moins lorsqu'il s'agit des conducteurs et 3,11 fois moins pour les passagers, par rapport à ceux qui ne la portent pas. La réduction des taux de mortalité, grâce à la ceinture, est de 61 % sur les autoroutes, 57 % hors agglomération et 51 % en agglomération.